Sur les chemins du monde,
J’ai rencontré Rosemonde.
Rosemonde la belle rousse,
Venue de sa cambrousse.
Avec beaucoup de timidité
D’humilité, de piété et naïveté.
Elle allumait chaque jour, une chandelle
Pour l’amour, qui en son couple chancelle.
Un jour, elle vit son mari avec une brune
Elle pleura toute une nuit sous la lune
Puis, elle le vit avec une blonde,
Pauvre et douce Rosemonde.
Elle Alluma encore plus de cierge
Et, pria avec ferveur la vierge.
Lorsque se fut le tour de la rousse,
Rosemonde, fille de la cambrousse,
Abandonna cierge et sainte vierge.
Pour refaire sa ligne, elle se fit yoggini
Désormais, elle ne cuisine qu’en bikini.
Et, jamais plus, son mari
Ne la regarde d’un œil mari
Pour elle, il n’est plus que mamours.
Heureuses celles qui ont de la bravoure
Comme la timide et douce Rosemonde
Qui a pourtant su refaire son monde.