Enfin l’ancienne année a fini sa carrière,
Un bagage de joies et de peines derrière.
Ce soir, face à la mer et à ses écumes,
Je me dis ami, cette brise que tu humes,
Est la meilleure de toute ton existence.
Et mon être se balance à la cadence
Des flux et reflux des mugissantes vagues.
Je me fais l’effet d’être de ces légères algues,
Qui voguent et voguent on dirait bienheureux.
Je m’enlise dans de beaux rêves doucereux,
Et pense : souffrance, de toi, j’ai eu mon lot.
Que me soit enfin versé et, à grand goulot,
Un flot de tout ce après quoi je soupire.
A la joie, la paix, au bonheur, moi j’aspire.
Et, si dans un grain de folie,
L’amour m’étais glissé à l’envie,
Alors, je joindrai mes mains,
Et remercierai tous les saints.